vendredi 30 octobre 2009

Mon plus grand rêve serait d'avoir tout inventer.
En attendant, j'arrive seulement à ne plus avoir mal quand j'y pense. C'est déjà bien.
J'éprouve juste de la haine et une forte envie de tuer.
Toujours.
Ce qui fait encore mal, c'est de ne pas voir été prise au serieux.
la digestion ne se fait pas, les mots étaient beaucoup trop forts pour ça.
Ils n'auraient pas du l'être.
Pas dans ces conditions là.
Pas pour ça.
Aïe Aïe Aïe, je contrôle tout, sauf ma putain de mémoire.
J'ai oublié deux ans de vie, mais pas ça.
Putain ce que mon cerveau est con.

Et putain ce que j'ai faim.
Je mangerais bien deux mc do.
Une clope et au DODO.

(et quand je dis "des festivals", j'ai toujous envie de dire "des festivaux". Ca m'enerve.)

mercredi 21 octobre 2009
















Deux mintes

Laissez moi deux minutes.

Laissez moi aller mal.

Deux minutes.

Ne pas vous écouter deux minutes.

Ne pas me solliciter deux minutes.

Le temps que j'écrive deux minutes.

Je vous demande deux minutes.

Seulement deux minutes.

Seule deux minutes.

Je vous laisse seuls deux minutes.






Loupé.






Votre exploit serait de sourire sans vous plaindre pendant deux minutes.

Le mien serait d'arriver à faire le contraire.

Je vous demande juste deux putains de minutes.

Je deviens barge à compter les secondes.



Si ca ne va pas, écrivez dans un putain de journal intime ou allez chez le psy.

Parce que la, je sature.
Je ne sais plus comment il faut que je vous rassure.




lundi 19 octobre 2009

Une putain d'envie de tout dire.
A n'importe qui.
Un passant.
Un inconnu.
Quelqu'un que je ne reverrai jamais
Mais qui écoutera.
Sans réponse.
Aucune réactions.
Tout dire vraiment.
Avec les détails les plus horribles.
Choquants, marquants.
Tout évacuer enfin vraiment.
Quelqu'un qui me croira.
Le plus dure surement.
J'ai envie de parler sans m'arrêter.
Sans oublier la moindre sensation.
J'en envie qu'on comprenne.
Qu'on ressente.
Qu'on hurle.
Qu'on souffre.
Qu'on sache.
J'aimerais souffler.
Évacuer.
On a beau sourire, tout reste enfouie.
J'aimerais que le fait de parler, libere.
Mais impossible, je le sais.
J'aimerais qu'on sache oui.
Et pourtant.
Rien que de l'écrire me me fait peur.
Sur un bout de papier, glisser dans un putain de coffre impossbile à ouvrire sans la clef que j'aurais fais fondre.
Même ça, je ne pourrais pas.
De peur justement qu'on sache.
Cercle vicieux.
Honte.
La confiance.
Pas celle qui est trahit en répétant.
Mais celle qui est présente en croyant.
Le fait d'être prise au sérieux, je n'y crois plus.
Et pourtant, je rêverai que ça arrive.
Je pense que c'est le seul moyen.

En attendant ce moment, je fume des clopes et je prends des photos.
Un passant je vous dis.
Un putain d'inconnu.

vendredi 9 octobre 2009


(ma premiere photo argentique, prise, développée et tirée par moi meme :D (bon c'etait la plus pourrie, mais les profs ont des avis bizarres parfois))

Lorsqu'elle m'a pris dans ses bras la première fois, tout en la regardant elle a prononcé les mots suivants :
c'est un tyran.
Je ne t'en veux pas.
Ne pas me dire que tu m'aimes quand je te le dis tout en m'excusant.
Ca aurait sûrement été pire.
De toutes manières tu n'as pas besoin de le dire, je le sais.
Ca sonne comme une évidence.
Mieux que ça.
Je suis désolée à en crever.
Je pleure le mal que je t'ai fais.
D'ailleurs.
Malgré tout ce que je te fais subir, ça ne changera jamais.
Je peux, au final, dissuader n'importe qui de m'aimer.
Sauf toi.
Et merci pour ça.

J'ai toujours eu en envie de te dire à quel point j'étais reconnaissante, à quel point je t'admire, à quel point tu es mon héroïne.
La plus forte.
Je m'en veux de t'avoir déçue.
T'avoir fait croire que je te détestais.
C'est comme ça.
Je suis comme ça.
Je fais l'inverse de ce que ressens.
Le contraire de ce que j'aimerais dire ou faire.
En grandissant, je m'apperçois que j'aimerais changer tout ça.
Je pense que j'ai besoin de temps.

Avoir mal.

Ca me permet de comprendre.
J'ai besoin de claques dans la gueule pour apprendre.

Une seule envie.
Que tu saches à quel point je t'aime sans avoir à te le dire.


Faire l'inverse de ce que je ressens.
Système de défense évidemment.
Je n'avais même pas remarqué.
Une personne me l'a fait comprendre.
Une seulement à compris mon fonctionnement.
J'étais à deux doigts seulement.
Je reconnais au bout d'un moment.
Je réalise.
Toujours trop tard Leel.
Toujours trop tard.
Maintenant je fais payer les autres.
Et j'en suis désolée.
Ou pas.

"Ne pas aimer. Je mords."

Merci d'avoir été la seule à m'attendre.
A rester.

A présent, je ne veux plus jamais te revoir pour ne plus jamais devoir te regarder partir.